Notre fournisseur de poisson et de stuff à sushi, Norref, m’a appris une grave nouvelle. En effet, la “gestapo” de notre langue, l’Office de la langue française à décidé que vu que la bouteille de la petite mayo japonaise était écrite en anglais et en chinois, ils n’avaient pas le droit d’en vendre.
On se vante la gueule a tous les pays que l’on a de la culture et de la diversité (Culinaire et autres), mais pourtant, quand vient le temps de rendre l’accès facile à des produits spécialisés pour la cuisine, non, il faut que ce soit en français. Intelligent.
Même si il y avait une alternative, comme un produit comparable, je trouves aberrant que l’on puisses pas en avoir facilement du produit original ici. Le point est toutefois qu’aucune alternative (valable) produit existe.
Je me dois d’ajouter que Norref, un commerce que l’on peut considérer comme respectable, se voit enlevé le droit de vendre du produit, mais que le magasin de joe Nguyen Chin-Tok du quartier chinois lui, se fera jamais écoeurer.
Le ministère devrait comprendre que quand on voit quelquechose sur la tablette d’un magasin qui ne soit pas dans notre langue:
- Ce n’est pas un produit essentiel pour vivre (Ex. Du lait)
- Que quand on connait pas de quoi on en achètes pas
- Que l’internet est assez dans nos maisons pour que l’on puisse se documenter dans la langue de notre choix sur ce que l’on connait pas.
L’argument #2 veux juste dire que ce serait cool des magasins déréglementés. Ya plein de Canadiens francais qu iraient, comme au Price Chopper de Plattsburg.
En attendant, je vais aller encourager quelqu’un qui vends un produit “illégal” dans le Quartier chinois.