Fredonner la musique des années quatre vingt
Se rappeler où on était il y a 25 ans
Les voyages impromptus en capitale
La manne est passée, tout est devenu sale
J’ai gaspillé mon adolescence, mes 15 ans.
Personne ne m’a tendu la main.
Les gens qui me comprenaient ont disparu avec les années
La routine et la distance les ont fait fuir
Mes étoiles ont cessé de jaillir.
Je ne suis pas amer. Tous ont une vie hors de l’amitié.
Dans l’âge des compromis et des responsabilités.
L’âge où on se comprends aussi résigné
A ne pas vivre la vie flamboyante qu’on veut
Mais celle que l’on peut, parfois heureux.
On comprends que la rançon d’être honnête
C’est de voir la richesse des gens malhonnêtes.
Argent, voitures, maison, maitresses. J’ai tout vu.
Ils n’emmèneront rien de ça avec eux
Mais ils auront vu, ressenti et vécu.
J’men veux d’être honnête, disponible
Faire le mal semble d’une joie indicible
They fucking get away with it. Every fucking single one of them.
No accountability, no fairness, no justice
The others can just pay for it all, watch the show
Squirming to see what they can’t fucking get in a million year.
Tout jeune, se réveiller en pleine nuit.
Entendre ses parents s’inquiéter de leur ainé
Comprendre qu’ils ont choisi mes compromis
C’est probablement ma casualité.
Jamais je reviendrai à ces gens
Qui ont tout pris pour eux comme des brigands
Qui m’ont fait faire des choix inquiétants
Et m’ont transmis des valeurs
Qui sont aujourd’hui loin du bonheur
Jvoulais juste aller au Parc Belmont.
Le monde qui est dans ma tête
Je l’ai écrasé, répressé.
Ceux qui l’ont vu m’ont souvent dénigré
C’est pas payant d’être honnête
On se fait toujours dire non.
A presque 40 ans.
Je sais plus où aller. Je sais plus quoi faire.
J’ai pas encore trouvé ce que je cherches.
Et je ne sais pas ce que je cherches.
Je mène une vie ordinaire
Dans un confort matériel anesthésiant
“Sometimes, Knowledge is a curse.” – The Man Who Wasn’t There
“We may be through with the past, but the past ain’t through with us” – Magnolia