Colophon:
C’est un post qui je sais va créer un malaise. Pour cette raison, les commentaires sont désactivés. Ça fait un an que je parles plus a ma famille.
Long prologue:
J’ai eu une jeunesse avec ses hauts et ses bas. A mon jeune âge, mon père était contracteur et ma mère travaillait comme technicienne en laboratoire a l’hôpital de chicoutimi. Nous habitions une relativement cossue maison canadienne sur la rue Richmond a Chicoutimi jusqu’à ce que je sois en 2e année du primaire. Il y avait 2 autos et un camion dans “la rue fortier”. Je dirais que j’ai été relativement peu supervisé par mes parents à mon jeune âge. Ce n’est pas un reproche.
Mon arrivée au primaire a été dure. On me disait dissous. La situation s’est vraiment dégradée en 2e année. J’ai passé je sais pas combien d’heures en punition sur le bord de la porte. Une psychologue venait me chercher parfois, je me souviens plus comment ça virait. Pour je ne sais pas trop quelle raison, j’avais beaucoup de jeunes de mon âge qui s’acharnaient sur moi. Les quelques fois où je me suis défendu, je me suis fait chicaner. Hard. Life is fucking unfair.
J’ai fini par être expulsé. On m’a envoyé dans une école spéciale où l’ont se faisait tirer les oreilles quand on faisait pas comme il fallait. J’ai fini ma 2e année là et j’ai fait toute ma 3e année. Quelques un des professeurs de cette école venaient de l’institut Saint-Georges. Je me souviens pas vraiment de mes parents a cette époque de ma vie.
J’ai été retransféré dans une école “normale” pour ma quatrième année. Ce fut un vrai calvaire. J’ai été à peine supporté. Notre voyage de fin d’année était un voyage autour du Lac-Saint Jean. On devait ramasser des fond. J’avais une boite que je m’étais fabriqué à cette fin. Les autres jeunes de mon groupe n’appréciaient pas ma présence en général. A un moment donné, quand l’institutrice à commencer a discuter du voyage, les autres ont pas cessé de m’insulter. Je me suis levé, interrompant l’institutrice et j’ai demandé qui ne voulait pas que je sois du voyage. Une large majorité on levé leur main. Je me suis rassis et j’ai annoncé que je n’irais pas.
Le plus insultant dans tout ça: J’ai eu a me présenter dans une classe vide tous les jours de leur voyage afin de faire de la copie et dans les derniers jours, effectuer du rangement/ménage. C’est fair en tabarnak ça !
Le même genre manège s’est poursuivi en 5e année, et j’ai été retransféré dans une école spéciale pour la fin de mon primaire.
Mon secondaire a été relativement sans histoire. Le secondaire 4 a été plus heavy, mais je suis passé au travers. J’ai découvert ma passion: l’informatique, durant cette année. Ça a mené a des notre plus basses et des “math fortes” presques coulées pour la fin de mes études secondaire. Mes parents me donnaient de la marde solide. Pour rien. Je l’affirmes aujourd’hui. Les maths de secondaire 4-5 sont de la marde. Le plan de cours est mal structuré. Pas assez axé sur les résultats.
Quand on juges un enfant que par son bulletin, on manque l’essentiel du message je pense. J’ai fermé ma gueule.
Toutes les passions que j’ai eu au secondaire ont été dénigrées par mes parents. C’était pas assez commode(pour eux) comme passions, mais au moins je faisais de quoi de ma peau !
Mon passage au secondaire m’a fait réaliser que j’avais plus d’affinités avec les adultes que les gens de mon âge. Pouquoi ? Your guess is as good as mine.
Mon développement social est apparu plus au cégep, où je me suis fouetté assez fort pour me présenter au Journal étudiant. L’effervescence de l’internet a fait que j’ai développé de grandes amitiés avec des professeurs. Mon niveau académique s’est détérioré. Je n’avais plus l’intérêt. Autant je mangeais des sciences lorsque j’étais au secondaire, autant quelques profs morons pas bons m’ont fait perdre mon goût pour les jobs en lab coat. (Oui maman, ils était syndiqués. Comme quoi c’est trop compliqué “clearer” du monde syndiqué incompétent)
A un certain point, mes notes étaient pourries. Ma mère, grande syndicaliste, est venue me voir et m’a dit: “C’est de la marde. regarde ton cousin XXXXXX il travaille chez Nortel et il fait 60 000 $ par année”. Le come-back intéressant serait de lui faire réaliser qu’est-ce qu’il est advenus de ces gens là. Je l’ai fait il y’a quelques années sans résultat. Il y a des gens qui ne se trompent jamais dans la vie, même quand ils sont dans le tort. Ça ne fait que démonter la profondeur lunatique de certaines personnes.
J’ai changé de programme pour Informatique. J’ai pas eu le temps de finir mes études (Plate, pénible, déconnecté) que j’avais un emploi. J’ai donc été sur le “big bad” monde de l’emploi.
Parenthèse:
Un an or so avant que je délaisses les études, j’avais des contrats externes suffisants pour rénover a mes frais un Bachelor à l’extérieur de la maison familiale. Rénové, la porte, les convectairs, air climatisé, pitch sur le toit. Peinture. Tout ! Même des cèdres dehors. Je payais mes comptes. Quand j’ai officiellement quitté mes études, ma mère m’a fait payer pension. Ce que j’ai fait, a quelques cheques rebondis près (En fait, je me souviens que de un seul, que ma soeur m’a niaisé pendant des semaines) pendant plus de 2 ans. C’est cheap mais rappelez vous de ce fait et read on…
J’ai changé d’emploi au saguenay une seule fois. Et finalement en 2000, je suis parti pour la grande ville. L’émotion est un peu comme si on avait vécu enfermé toute sa vie pour enfin vivre dans un endroit où de gens te comprennent.
Malgré qu’au saguenay on vive très mal sans auto, et que la plupart des jeunes gens de mon âge avaient un permis de conduire a 16 ans et un jour, même a mon départ pour montreal, je n’avais pas de permis de conduire. Mes parents, mon père en particulier, disait qu’il aimait mieux faire le taxi que de nous laisser conduire. Scooter ? J’aurais trippé, mais maman-ne-veut-rien me disait “trop dangereux”. Deux osties de mange marde. Ya des côtes en tabarnak au saguenay, pis un vélo, c’est poche. Transport en commun: au saguenay: Une joke!
C’est sur que c’est toujours plus le fun aussi de niaiser son fils devant toute la visite chaque année du fait qu’il a brisé le char quand il y avait une grosse bosse de glace devant le garage et que le char a rentré dans le garage quand on lui a demandé de rentrer le char que d’Actuellement lui autoriser de conduire.
Ma soeur a eu un accident avec la Honda toute neuve de maman et pas un plat a été fait de ça.
Mon frère
Mon frère et ma soeur sont mes cadets.
Mon frère avait une auto qu’il pouvait conduire dans le chemin privé familial quand il avait autour de 16 ans. A cet âge, j’avais réussi a me ramasser un mobylette a pédale que j’ai jamais pu conduire légalement. Merci parents.
A 16-17 ans, ma mère lui achetais de la bière au dépanneur. Jamais j’aurais demandé ça a mes parents. Anyway, ils auraient pas voulu.
Il a lâché ses études sans finir son secondaire. Il a jamais payé pension initialement. Il a repris le bachelor. Il avait des fréquentations moins honnêtes que les miennes, le bachelor a été vandalisé. Mon père l’a réparé au frais de l’assurance.
Il a travaillé a Longueuil, est parti ensuite pour “retrouver ses chummy” au saguenay. A perdu sa job (par sa faute), vécu au crochet de maman et papa avec un char presque neuf (pour faire une histoire courte) pour a ce que j’ai entendu revenir a Montreal.
Nice being a deadbeat.
Don’t get me wrong. Malgré tout ça, j’aime beaucoup mon frère. Mais c’est pas juste que j’ai eu tous les coups de pieds au cul que j’ai eu et que lui ait eu juste ça. Avoir fait la moitié de ce qu’il a fait, mon père m’aurait égorger. C’EST PAS JUSTE. OSTIE.
Ma soeur.
J’ai jamais eu affaire a elle. Vraiment.
C’est drôle a dire. mais c’est ça. C’est la seule universitaire de la famille. C’est probablement pour ça que maman lui a prêté son auto et lui a payé son permis de conduire. Elle habite la banlieue, loin. designer d’intérieur. Elle a une maison. Avec une entrée. 2 autos. On peut y retrouver ma mère souvent quand elle est en visite dans la région métropolitaine. C’est moins forçant prendre la grosse Cadillac pour aller voir sa fille en banlieue que de prendre le même char pour se parquer dans ma ruelle ou *god forbid* dans ma rue pour venir me voir.
Mon point avec ma soeur c’est que:
- Je n’ai coûté aucune études universitaires a mes parents, quand ils en ont payé en pelletage de nuage a ma soeur. (Come on, histoire de l’art ? FFS)
- La banlieue, c’est pas la vie. Faire ma vie en banlieue serait absolument merdique.
Mon père m’a remis sur le nez souvent que “je devrais acheter” parce que ma soeur “S’est fait construire”
Faits:
- Une maison près de mon lieu de travail coûte une beurrée
- J’irai pas rester en banlieue pour être dépendant d’une auto.
- Les gens que je connais avec une maison:
- Ont hérité
- Se sont fait payer le cashdown
- Travaillent en ingénierie dans le domaine de la collusion
- L’ensemble de ces réponses
Aujourd’hui:
Professionnellement, j’ai fait mon chemin à Montreal. Ça fait 14 ans que j’y suis. Je fais une job que j’aime. J’ai une femme que j’aime a mes côtés et trois enfants. Mais j’ai pas été drillé et j’ai pas la patience que je voudrais avec mes kiddos.
J’ai finalement appris a conduire a 30 – 31 ans….
Dans le même genre de discussion que “ton cousin gagne 60 000 $ chez nortel”: Lors d’un souper ici, ma mère, pendant que je faisais la vaisselle, a eu le front de sortir un “Un universitaire doit gagner automatiquement plus cher que les autres avec l’équité salariale”. Ya right ! Je l’aurais frappé. N’importe quel moron avec de la mémoire peut avoir un diplôme universitaire. La compétence se mesure pas avec un diplôme universitaire.
Des fois je me dis que j’aurai du leur couter 250 000 $ d’études au MIT ou a Havard.
J’ai voulu me marier il y’a un an. On faisait un mariage a cuba. Personne de ma famille a répondu au RSVP. Même mes parents.
Now, pour mettre les trucs en perspective. Ma mère travaillait dans un syndicat de la santé. Depuis que j’étais a Montreal, elle était engouffrée la dedans. Elle a pris sa retraite il y’a quelques temps. C’etait une fucking premier ministre. Elle aurait pu partir 4 jours pour venir. La crisse de cheap s’est décidé a venir quand je lui ai dit que personne venait. Je demandais aucun cadeau de mariage, juste qu’elle soit là. On m’a aussi inventé une histoire pour mon père. Je suis pas convaincu que c’est vrai. On a annulé.
Ma mère planifiait le mariage de ma soeur la même année. Je n’en avait aucune idée. Elle a tenté de nous faire changer notre date. Elle est allée au mariage de ma soeur
Regarde: Je suis l’ainé. Je change pas la date.
Ma soeur s’est mis à bitcher sur nous sur internet “Ils se marient la même année que nous” pis c’est si pis ça.
Voilà. Le summum du cheap.
J’ai fait savoir en mars 2013 a mes parents, mon frère et ma soeur que je voulais plus leur parler. Ça a pas empêché mes parents de se pointer chez moi, non annoncés, en tassant ma blonde la porte en octobre 2013. J’aurais pu appeler les policiers. Ben du criage. Ça a fini par quelqu’un me disant qu’il voulait pas venir me voir parce que je restait “dans une crisse de ville de fou”.
Ben retournes dans ta gériatrie de Saguenay. C’est les gens de Montréal qui paient pour votre coin de chômeurs en pickup anyway.
Mon frère s’est pointé 2 fois, Je l’ai reviré les deux fois. Je vais lui retourner la carte cadeaux de Canadian Tire qu’il m’a laissé.
“La famille c’est un package deal”
Conclusion:
J’ai pas été soutenu par mes parents. Même a mon jeune âge, ils ont pinné le trouble sur moi au lieu de voir que peut-être que quelquechose ne marche pas ailleurs. Pas pour rien que mon rêve était d’avoir un tuteur a la maison. Aveugles, ignorants. Innocents. Je suis convaincu que j’aurais pu être un artiste ou du moins un meilleure personne.
Je me suis fait dire non souvent. Frappé parfois. Maman a intervenu, mais plus tard elle a eu ses méthodes à elle de me faire du mal. Plus subtiles, mais je m’en souviens encore.
Pendant que les enfants de mon âge parlaient de skidoo pis de jeux vidéos ou de voyages a Disneyland, j’avais rien a raconter.
Quand je suis parti de la cellule familiale, j’ai connu d’autre gens.
Des gens qui avaient pas a s’inquiéter que leur loyer et leur comptes soit payé, des fils a papa, c’était pas mon cas. Mais crisse que je les enviais. Des gens qui se faisaient payer un ordinateur neuf chaque année par papa maman par exemple. Même si ça a été ma carrière, j’ai eu qu’un seul ordinateur payé par mes parents, et ils en ont été obligé, c’est une longue histoire. J’ai très rarement demandé de l’argent a mes parents une fois parti de la maison.
Je demandais pas ça a mes parents. Je demandais que l’on m’écoutes, qu’on me comprennes pis j’ai rien eu de ça.
J’ai eu des parents cheap financièrement et de leur personnes, qui ont jamais pris le temps de comprendre ce qui m’allumait, qui m’ont donné des coups de pieds au cul non stop mais qui ont laissé mon frère et ma soeur faire ce qu’ils voulaient sans leur administrer les dits coups de pieds. J’ai fait ce que je pouvais avec ce que j’avais avec le résultat est pas mal. Mais vous en aurez pas le bénéfice.
C’est pas juste ! Pas correct ! Fuck you !
Je renie mon héritage. Étouffez vous avec vos osties de chalets pis la grosse cabane (que papa veut pas vendre anyway). Le fun qu’on aurait pu avoir en famille est là, pis vous l’avez juste gaspillé. Peut-être mon frère et ma soeur vont le dilapider dans un temps record.
Voilà. Vu que j’assume que mes parents ont lu le message. Les moyens de communication pour nous rejoindre sont barrés. Vous avez eu votre fun, amusez vous avec les deux autres. Quand votre nom sera sur une petite boite, je daignerai vous rendre visite. Par politesse. Quand j’aurai plus de cheveux blancs, je considérerai une amnistie, mais je penses pas que ce jour va venir.
Si vous vous pointez a la maison une autre fois et que vous refusez de partir, je vais appeler les policiers. C’est valide pour vous quatre.
Adieu.